POLISH AIR FORCE - FRANCE

POLISH AIR FORCE - FRANCE

315 Pawlikowski S. LZ990 Meuvaines, Calvados. PAS DE MONUMENT.

C.V :

http://www.beskid.com/pawlikowski.html

Certainement pas 51 ...

 

Matricule P 0587 11.10.1896

 

Le 15 mai 1943, 23 Spitfire IXs des 315 et  316 escadrilles polonaise, ainsi que 12 Spifire Vs de l'escadrille polonaise 303 et le Group/Captain PAWLIKOWSKI du Fighter Command, qui est présent comme invité, prennent part à l'opération CIRCUS 297 . Durant le combat, dans le secteur de la cible, qui est la base aérienne allemande de Caen, le F/O Stanislaw BLOK détruit un Fw 190 et le F/O Ryszard DUBIELECKI en endommage un autre. 

 

Mais durant ce combat aérien l'appareil du colonel PAWLIKOWSKI est touché, Spitfire IX LZ 990, cet excellent pilote ne survivra pas à son atterrissage forcé dans un champ du village de Meuvaines.

 

Le colonel PAWLIKOWSKI  appartenait à la plus distinguée et respectée des classes de la vieille génération d'officiers de l'aviation polonaise. Il était officier (senior)  de liaison au  quartier général du Fighter Command (commandement de la chasse), depuis novembre 1940. Il s'efforçait de garantir et d'obtenir une certaine indépendance pour les unités polonaises à l'intérieur du Fighter Command, une tache qu'il avait en grande partie achevée. Malgré ses fonctions et son âge, il insistait souvent pour voler et participer, à des vols opérationnels.

 

Il est promu  Brigadier Général à titre posthume.

  

Au cours de cette sortie le Sgt Piotr LEWANDOWSKI du 315 est également abattu et fait prisonnier.

 

Stefan PAWLIKOWSKI commence sa carrière de pilote en France en 1917, il vole avec l'escadrille SPA.96 sur le front de l'Ouest en 1918, puis il rejoint l'aviation polonaise de l'armée du général français Haller où il combat les Russes en 1919-1920.

Il occupe différents postes durant l'entre deux - guerres puis commande la brigade de poursuite en Pologne, pendant la campagne de septembre 1939. Il s'échappe via la Roumanie avec de nombreux autres officiers et soldats pour un navire qui les amène à Marseille. Le 16 décembre 1939 il prend ses fonctions de commandant de la base Lyon-Bron, il dirige ainsi la chasse polonaise en France.

 

Trois jours après son arrivée à Lyon, il est confronté à un problème de mécontentement venant des jeunes pilotes qui manquent d'entraînement et de matériel.

Le général Sikorski, auquel ces jeunes se sont adressé directement, exige du colonel qu'il prenne de fortes mesures à leur encontre pour réprimer cette « rébellion de jeunes ».

 

Mais le colonel qui comprend bien ses hommes, se refuse à le faire, après une enquête il envoie trois représentants à Paris rencontrer Sikorski et règle ainsi avec  diplomatie ce problème.

 

Le 23 mai 1940, il arrive à Villacoublay où il rejoint la fameuse escadrille  polonaise 1/145 pour assister à ses opérations comme conseiller technique.

 

Forcé de s'enfuir après l'invasion de la France en juin 1940, il parvient à quitter le pays envahi avec la plupart de ses hommes pour  gagner l'Angleterre.

 

Fin juin 1940 il commande, comme W/Cdr, le camp polonais de Blackpool en Angleterre où arrive de nombreux pilotes, techniciens de l'aviation polonaise.

 

Le 19 août 1942 le colonel dirige, avec le S/Ldr NOWIERSKI Tadeusz la première opération du  Wing 1 qui comprend 50 Spitfire des escadrilles polonaises 302, 308, 306 et 317. Il s'agit de couvrir l'opération Jubilé dans les environs de Dieppe. Cette unité, Wing 1, sera la meilleure de ce jour, elle sera créditée de 15 victoires ½, 5 probables et 3 endommagés pour la perte de 2 pilotes.

 

Le 21 janvier 1943, Le colonel participe à l'opération RODEO 156 au-dessus de la France, la formation polonaise est attaquée dans les environs de Berk mais à cause des nuages, il est difficile de connaître le score total des pilotes polonais.  

 

Témoignage de Monsieur LOUIS Michel

 

 Recueilli à son domicile de Meuvaines (14), le mercredi 6 octobre 1999.

 

"C'était un samedi à midi, nous étions aux champs quand nous avons vu passer un avion en flammes en direction de la mer, j'ai d'ailleurs pensé qu'il allait s'y écraser.

En fait il est tombé dans champ, longé par un grand mur, qui appartient à ma famille depuis 1945.

J'étais avec un camarade en vélo et nous avons été empêchés d'approcher de l'appareil par les allemands qui étaient déjà arrivés sur place.

 

Du bout du chemin où j'étais, j'ai vu un allemand rigoler et appuyer sur le ventre du pilote mort avec une de ses bottes.

 

Le corps gisait à côté de  l'appareil, il était à moitié carbonisé ainsi que son visage. L'appareil était noirci par les flammes, aucun marquage n'était visible.

 

Les allemands ont ensuite fait enlever l'avion et l'on mit sur un camion et promené dans les environs, ils en étaient fiers.

 

Le pilote a été enterré au cimetière du village, jusqu'à ce qu'il soit relevé, il y avait une hélice sur sa tombe qui avait deux pales. 

 

Le lendemain, la tombe du pilote a été fleurie mais les allemands ont voulu savoir qui avait osé faire ça, le maire qui le savait  très bien, à préféré dire que c'était lui et l'incident en ait resté là. 

 

Aujourd'hui le général PAWLIKOWSKI repose au cimetière polonais de Langannerie, Calvados, au milieu de ses camarades.

 

Lieu du crash localisé, me contacter.



03/05/2009
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